Entre fin du monde et Noël.

Caramba encore raté! Mais pas pour tout le monde. Les agences de voyage et les milieux touristiques mexicains ont fait quelques belles affaires. Tant mieux pour eux, mais il faudra demain trouver autre chose. Si la masse des crédules à ce type de mystification tend à diminuer fortement, peut-être que quelques personnes se sont demandé au petit matin du 22 qu’est-ce qui avait bien pu changer en ce monde. Voyons : quelques banquieux font toujours de belles affaires scandaleuses, ça guerroie grave dans tous les coins, la planète poursuit son réchauffement, et les abeilles disparaissent. Donc rien n’a changé. Et c’est bien là la catastrophe.

Mais cherchons mieux. N’y a-t-il pas quelque personne qui, à cette occasion, s’est demandé : « en moi, n’y a-t-il pas un monde qui doit finir ? ». J’aime le penser. Et je leur réponds : « oui ! ». Le voilà, le choix de l’homme. Reste à s’engager sur le chemin. Il est bien caché, pour sa protection, mais il est là, fermement tracé et entretenu par tous ceux, et ils sont nombreux, qui l’ont déjà emprunté. Les clés ? Le plan ? La trousse de survie ? Vous avez tout cela. Pour le mode d’emploi, peut-être, avez-vous besoin d’un coup de main. Joyeuses fêtes.