Pourquoi partir?
Mardi prochain 14 octobre, je m’envole pour le Japon. Au programme, sesshin traditionnelle de 7 jours, et surtout l’occasion de rencontrer Maître Eizan, père-abbé du monastère Ryutaku-ji. Depuis plusieurs années maintenant, avec sa collaboration, je développe un corpus de koans chrétiens. J’ai achevé cette année ce qui en constitue la base, soit une « petite théologie de l’homme », environ 25 pages posant les fondements de l’entreprise. Il a fallu en préparer un résumé, le faire traduire en japonais, mes connaissances de cette langue étant encore fragiles.
Un travail de longue haleine donc, et si j’en maîtrise aujourd’hui l’ensemble, il reste encore « du pain sur la planche » : rassembler tous les morceaux, lire et relire, peaufiner, parfois, souvent, reprendre. Quelle suite aura ce travail, je l’ignore. Aucune, ou quelque chose, peut-être dans quelques décennies, ou siècles.
Je me demande parfois : pourquoi je fais ça ? Je l’ignore aussi. Mais je le fais, même si parfois je me dis : je serais tellement mieux dans mon atelier d’ébéniste…
Donc jusqu’à mi-novembre, probablement pas de lettre de la semaine. A bientôt.
André